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Panel presentation :
Following its encounter with the Far East, the Occident established the idea of an “other” exotic civilization, characterized by a difference of culture and customs, reinforced on both sides, singularities. In the realm of the arts, especially, there was a particularly strong resonance. This set off occasional misunderstandings and rejections, yet sometimes also interest and fascination without ever fully understanding the foreign culture. Music obviously didn't escape this trend. While the question of the visual arts had been discussed and was put into a perspective with modernity, the subject of music seemed to have been somewhat neglected, so much so that today its forms and the place they occupy in history remain unclear. Thanks to the study of specific spheres and genres (traditional, modern, contemporary, popular music) related to different cultural areas (Japan, Korea, China) spanning over the classic period to nowadays, along with this work's reception within the academic world, the role of the panel will be to establish a more general idea of the state of the current research on Far Eastern musics in France. The panel will also discuss the available academic tools for methods of perceiving the issues to introduce, as a perspective, various interdisciplinary approaches that, converged, may allow a broader understanding.
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Résumé du panel :
Suite à sa rencontre avec l'Extrême-Orient, l'Occident constituait l'idée d'une civilisation « autre » et exotique, à la culture et aux mœurs différentes, à partir de laquelle se renforçaient, des deux côtés, les singularités. Le domaine des arts surtout trouvait une résonance particulière, en suscitant tantôt incompréhension et rejet, tantôt intérêt et fascination, sans qu'il ne soit pour autant réellement saisi, devenant l'objet d'une vision orientaliste qui l'interprétait sur la base de théories occidentales ; la musique n'échappait évidemment pas à cette logique. Tandis qu'au cours de ses multiples évolutions et mises en perspective avec la modernité la question des arts visuels en Extrême-Orient fut débattue, la musique semblait quant à elle être plus volontiers délaissée au profit d'une forme de consentement général pour la suprématie de la musique occidentale, si bien qu'aujourd'hui peu claires en sont encore les formes comme la place qu'elles occupent dans l'histoire. En se reposant sur l'étude de sphères et d'objets spécifiques (musiques traditionnelles, modernes, contemporaines, savantes ou populaires) relatifs à différentes aires culturelles (Japon, Corée, Chine) s'étalant de l'époque classique à nos jours, ainsi que de leur réception au sein du monde académique, il s'agira au cours de cet atelier d'établir un état des lieux plus général de la recherche sur les musiques extrême-orientales en France et des outils disponibles quant à son appréhension méthodique, tout en proposant comme perspectives diverses approches disciplinaires qui, dans leur conjonction, pourraient éventuellement permettre d'en approfondir la compréhension.
