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Panel presentation :
From the middle nineteenth century, Vietnam as others asian countries experienced radical social changes: Western civilization pushed Asian countries to react and made some choice. We know the answer of Japan (Meiji era from 1868) and the answer of China forced to cede territories to Western countries. In Vietnam, the dynasty Nguyễn, in the power since 1802, showed themselves incapable to protect the sovereignty. In the first years of twentieth century, in alternative in the armed struggle, another way became possible, that of the modernization: it is necessary to learn the “new knowledge”, the one who makes the strength of the West. This moment called "modernist", Duy Tân, is short-lived (1905-1908), but very rich in the abundance of initiatives including romanized writing quốc ngữ, education reform, press and economy. Despite the harsh repression of 1908 following the demands of the colonized, modernist actions contribute to profound and lasting changes in Vietnamese society.
It is a question of asking the question of modernity, both its understanding among the different groups in the colonized Vietnamese society, the channels and the modes of transfer in order to better study the ideas retained and assimilated, adapted according to needs And interest, etc.
"Modernity" will be approached from a wide range of fields: intellectual and literary, educational and technological, religious and intimate.
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Résumé du panel :
À partir du milieu du XIXe siècle, le Vietnam comme l'ensemble des pays asiatiques se trouve face à un défi inédit : l'expansion des puissances occidentales. On connaît la réponse du Japon qui fait son Meiji à partir de 1868, alors que la Chine, incapable de réagir, subit de plein fouet les attaques successives qui aboutit au « dépècement » de son empire. Au Vietnam, les rois des Nguyen, au pouvoir depuis 1802, se montrèrent incapables de sauvegarder la souveraineté face à l'armée française. Au tout début du XXe siècle, en alternative à la lutte armée, une autre voie devint possible, celle de la modernisation : il faut apprendre le « nouveau savoir », celui qui fait la force de l'Occident. Ce moment, qu'on appelle « moderniste », Duy Tân, est de courte durée (1905-1908), mais très riche de foisonnement des initiatives dont usage de l'écriture romanisée quốc ngữ, réforme de l'éducation, développement de la presse et prise en compte de l'économie. Malgré la dure répression de 1908 suite aux revendications, les actions modernistes contribuent à changer en profondeur et durablement la société vietnamienne.
Il s'agit ici de poser la question sur la modernité, à la fois sa compréhension chez les différents groupes dans la société vietnamienne colonisée, les canaux et les modes de transfert afin de mieux étudier les idées retenues et assimilées, adaptées en fonction de besoins et d'intérêt, etc. La "modernité" sera abordée à partir de domaines très divers : intellectuel et littéraire, éducatif et technologique, celui du religieux et celui de l'intime.
