26-28 juin 2017 Paris (France)

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Description de l'atelier / Panel description
Caroline Michon  1@  , Jean- Thomas Martelli  2@  , Mauve Létang  3, 4@  , Lise Landrin  5@  , Sugandha Singh  6@  , Pierre Dérioz  7@  , Arpita Chakraborty  8@  
1 : Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud  (CEIAS)  -  Site web
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)
190-198 avenue de France - 75 244 Paris cedex 13 -  France
2 : King's College London  (KCL)  -  Site web
WC2R 2LS London -  Royaume-Uni
3 : Espaces, Nature et Culture  (ENEC)  -  Site web
Université Paris IV - Paris Sorbonne
Laboratoire ENeC, UMR CNRS-Paris IV 8185, 190-198 avenue de France , 75244 Paris Cedex 13 -  France
4 : Centre des études Himalayennes  (CHE)  -  Site web
CNRS : UMR299
Centre d'Etudes Himalayennes UPR 299 - CNRS 7 rue Guy Môquet 94800 Villejuif CEDEX France -  France
5 : Politiques publiques, ACtion politique, TErritoires  (PACTE)  -  Site web
Université Grenoble Alpes
IEP - BP 48 38040 Grenoble cedex 9 -  France
6 : Tata institute of social sciences  (TISS)  -  Site web
V.N. Purav Marg Deonar Mumbai-400088 -  Inde
7 : UMR Espace-Dev 228 IRD / OHM Pyrénées  (OHM)  -  Site web
Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR228
8 : Dublin City University  (DCU)  -  Site web
Dublin, 9 Ireland -  Irlande

Panel presentation :

In fews years, the concept of gender, has acquired a global legitimacy and has been adopted both by feminist movements, scholars and international institutions. This concept has been seen as an useful analytical tool to look at the social structures, and the way it naturalized identities and determined relations between women and men.

In India and Nepal, if the notion of gender (as a social construction) has been used by the feminist movement to challenge the biological category of sex and inequalities since the 1970, after the 1990's we can see a shift in the way this concept as an analytical category is used. On the one hand, gender has given a space to speak about sexualities and more precisely about LGBTQI issues, and look at how identities should be seen as social construction at the intersection of multiple identities and relation of power (caste, class, ethnicity, sexuality, and gender). But on the other hand, most of the time, gender is used by institutions and organisations to speak about women development which is often in relation to men but doesn't question the naturalization/ normalisation of social construction. The multiple dimensions that cover the notion of gender lead us to consider how this notion has been developed and is used (and misused) in India and Nepal ; what are its specificities ; and what are the impact of gender construction (men and women relation) on the daily life of people.

Our panel will show how this diversity is express on the ground, through five lectures, in geography, anthropology and political sciences. By different disciplinary approaches and levels of analysis we will show how issues of sexualities, women's rights, feminism, gender performativity, power relations and identities, which are all cover by the notion of gender, structure the daily life of women and men.

 

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Résumé du panel  :

En quelques années, le concept de genre a acquis de la légitimité et a été adopté à la fois par les mouvements féministes, les milieux académiques et les institutions internationales. Ce concept est un outil analytique solide pour l'analyse des structures sociales par le biais de la manière dont il naturalise les identités et détermine les relations entre femmes et hommes.

En Inde et au Népal, depuis 1970 la notion de genre en tant que construction sociale a été utilisée par les mouvements féministes pour récuser les catégories biologiques sexuées et les inégalités. Après les années 1990, on remarque un déplacement de la façon dont ce concept est utilisé comme catégorie analytique. D'une part, le genre a crée un espace de parole à propos des sexualités et plus précisément concernant les questions LGBT. Ce concept a montré que les identités doivent être considérées comme une construction sociale à l'intersection de multiple identités et relations de pouvoir (caste, classe, ethnicité, sexualité, et genre). D'autre part, souvent le genre est utilisé par les institutions et les organisations afin de promouvoir le développement des femmes en relation avec les hommes mais ne revient pas sur les questions de naturalisation / normalisation de la construction sociale. Les dimensions multiples qui recouvrent la notion de genre nous mène à questionner l'utilisation de cette notion dans les contextes indiens et népalais. Quelles sont ses spécificités et quels sont les impacts de la construction genrée (relation homme - femme) sur la vie quotidienne des personnes ?

Notre panel montre comment cette diversité est exprimée sur le terrain, à travers cinq lectures (géographie, anthropologie et sciences politique). L'approche de plusieurs disciplines et niveaux d'analyse permet de montrer comment à la fois les questions des sexualités, des droits des femmes, du féminisme, de la performance de genre, des relations de pouvoir et des identités, structurent la vie quotidiennes des femmes et des hommes.


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