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Description de l'atelier / Panel description
Alessandra Pezza  1@  , Veronica De Pieri  1, 2@  , Mei Mercier  3@  , Emmanuel Lozerand  4@  , Mihae Son  5@  , Lanfang Guo  6@  
1 : Institut National des Langues et Civilisations Orientales  (INALCO)  -  Website
INALCO
2 rue de Lille 75007 Paris -  France
2 : Università Ca' Foscari - Dipartimento di Studi sull'Asia e sull'Africa Mediterranea  (DSAAM)  -  Website
Ca' Cappello - San Polo 2035, Calle del Magazen, 30125 Venezia -  Italie
3 : ASIES  (ASIES EA 4512)  -  Website
INALCO
2 rue de Lille - 75007 - PARIS -  France
4 : Centre d'Études Japonaises  (CEJ EA 1441)  -  Website
INALCO
2 rue de Lille - 75007 - PARIS -  France
5 : Centre de recherches sur la Corée  (CRC)  -  Website
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)
Centre de Recherches sur la Corée (CRC) École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) 22 Avenue du Président Wilson, 75116 Paris -  France
6 : Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie Orientale  (CRCAO)  -  Website
Collège de France, CNRS : UMR8155, Université Paris VII - Paris Diderot
Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie orientale - UMR8155 Collège de France 52, rue du Cardinal Lemoine 75005 Paris -  France

Panel presentation :

History, in its first meaning of « narration of past events », shares with literature a narrative approach to its documentary material. This panel aims to consider how literature and visual culture finds its place among the plurality of discourses that shape the narration of history in Asia, where a multitude of regional conflicts has still not found a solution and traces of recent past still influence inter- and intra-national balances.

The panel will consider different case studies about different Asian countries, and it will analyse the topic according to two points of view. The first interventions will consider how literature contributes to the construction of the collective memory (Halbwachs, 1950) of a country and its imagined communities (Anderson, 1983). The second part will focus on how literature faces historical trauma in terms of collective and individual traumas, by becoming a means for both victims and new generations (Hirsch, 2012).

Literature and art can suit a precise project to redefine a national imaginary (Gesse Chih-Ching, Lara Maconi), at times distancing itself from dominant historiography (Jeong Euh Jin, Alessandra Pezza, Midori Yamamura); but it can also be a way of ascribing individual experience in a collective background (Doan Cam-Thi, Liu Junxian). In its relation to trauma, literature can become an echo that reverberates different perceptions of the same tragical experience (Veronica de Pieri, Mei Mercier), or a way to give voice to the psychoanalytic post-traumatic processes handled by individuals or the population as a whole (Guo Lanfang). While helping to cope with a national tragedy, literature often empowers individual stories, by giving them new centrality and therefore new dignity (Emmanuel Lozerand, Son Mihae).

Derived from the 2014-2018 project of the ASIEs research team (Inalco) on « Literature and violence », this panel aims to expand its discussion for scholars from other teams and other institutions.

 

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Résumé du panel :

L'histoire, dans son sens premier « récit des événements passés », partage avec la littérature l'approche narrative à son matériau. Ce panel vise à considérer comment la parole littéraire trouve sa place parmi la pluralité de discours qui constituent les narrations de l'histoire dans différents pays asiatiques, où nombre de conflits régionaux n'ont pas encore trouvé de solution et les traces du passé récent influencent toujours les équilibres inter- et intra-nationaux.

En abordant des cas d'études centrés sur plusieurs pays d'Asie, le panel sera divisé en deux sessions qui aborderont le sujet de deux points de vue complémentaires : d'abord la manière dont la littérature contribue à la construction de la mémoire collective d'un pays (Halbwachs 1950) et de son imaginaire national (Anderson 1983). Par la suite, on considérera comment la parole littéraire se confronte aux traumatismes de l'histoire : elle devient alors un instrument pour élaborer le trauma collectif et individuel des victimes ainsi que des générations suivantes (Hirsch, 2012).

La littérature peut devenir l'expression d'un projet de redéfinition de l'imaginaire national (Gesse Chih-Ching, Lara Maconi), éventuellement dans une optique de distanciation par rapport à l'historiographie dominante (Jeong Euh Jin, Alessandra Pezza), ou bien une manière d'inscrire des expériences individuelles dans le panorama collectif (Doan Cam Thi, Liu Junxian). Dans sa relation au trauma, elle peut devenir l'écho des différents vécus derrière une même tragédie (Veronica de Pieri, Mei Mercier), ou un exutoire pour donner une voix aux processus psychanalytiques post-traumatiques de l'individu ou d'une population entière (Guo Lanfang), en remettant au centre des histoires individuelles qui trouvent ainsi leur place et leur dignité au sein d'une tragédie de portée nationale (Emmanuel Lozerand, Son Mihae).

Sa thématique étant liée au projet de recherche 2014-2018 de l'équipe ASIEs-Inalco sur « Littérature et violence », ce panel élargit le débat à des spécialistes provenant d'autres équipes et d'autres institutions.


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