Panel presentation :
At the heart of an alternative wave of South-South convergences with the Western dominant system, China's policy of cooperation called "mutually beneficial" represents the strong point and the Chinese “front door” in developing countries. In exchange for the satisfaction of its national interests, it promises in return to Southern countries development aid - sometimes with donations for the construction of prestigious buildings - and an investment without political consideration, contrary to the practices of traditional donors. Its cooperation has thus greatly increased with Africa since the early 2000s and half a decade later with Latin America. So Beijing has become an unavoidable trading partner, a leading provider of foreign direct investment and a large financial loan provider for a growing number of African and Latin American States. Thus, these China-Africa relations and China-Latin America, renewed from 2000, can be analyzed by several prisms: cultural, political, economic and social.
In this context, the panel proposes to reflect on the different dimensions of the Chinese presence in Africa and Latin America. It will emphasize the comparative empirical research and contributions structured around the following three lines:
- Analyze the Chinese presence in Africa and / or Latin America, and their consequences on the dynamics of development of African and Latin America countries;
- Analyze the historicity of South-South relations, the related challenges and opportunities, specifically as they relate to Africa and / or Latin America;
- Analyze the discourses and practices of Chinese cooperation in Africa and / or Latin America compared to the traditional powers, including the North-South cooperation.
----
Résumé du panel :
Inscrite au cœur d'une vague de convergences Sud-Sud alternative au système occidental dominant, la politique chinoise de coopération dite « mutuellement bénéfique » représente aujourd'hui le point fort et la porte d'entrée de la Chine dans les pays en développement. En échange de la satisfaction de ses intérêts nationaux, elle promet en retour aux pays du Sud une aide au développement – parfois accompagnée de dons pour la construction d'édifices prestigieux – et un investissement sans contrepartie politique, contrairement aux pratiques des bailleurs de fonds traditionnels. Sa coopération s'est ainsi fortement accrue avec l'Afrique depuis le début des années 2000 et une demi-décennie plus tard avec l'Amérique latine. Si bien que Pékin est aujourd'hui devenu un partenaire commercial incontournable, un important pourvoyeur d'investissements directs étrangers et un grand fournisseur de prêts financiers pour un nombre croissant de pays africains et latino-américains. Ainsi, ces relations sino-africaines et sino-américaines, renouvelées à partir de 2000, peuvent être analysées par plusieurs prismes : culturel, politique, économique et social.
Dans ce contexte, ce panel se propose de réfléchir aux différentes dimensions des présences chinoises en Afrique et en Amérique latine. À cette fin, il privilégiera les recherches empiriques comparatives et les contributions s'articulant autour de l'un des trois axes de réflexion suivants :
- analyser les présences chinoises en Afrique et/ou en Amérique latine, ainsi que leurs conséquences sur les dynamiques de développement des pays africains et latino-américains ;
- analyser l'historicité des relations Sud-Sud, les enjeux et perspectives afférents, spécifiquement lorsqu'elles concernent l'Afrique et/ou l'Amérique latine ;
- analyser les discours et pratiques de la coopération chinoise en Afrique et/ou en Amérique latine en les comparant aux puissances traditionnelles, y compris à la coopération Nord-Sud.