26-28 juin 2017 Paris (France)

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Description de l'atelier / Panel description
Éric Boulanger  1@  , Eric Mottet  1, 2@  , Sophie Boisseau Du Rocher  3@  
1 : Observatoire de l'Asie (UQAM)  (OA)  -  Site web
2 : Directeur adjoint, Conseil québécois d'études géopolitiques  (CQEG)  -  Site web
3 : Associé au Centre ASIE (IFRI) et au GRIP
IFRI
Paris, Bruxelles -  France

Panel presentation :

Japan has become since the mid-1980s a strategic economic partner of ASEAN countries and an indispensable support to their rise. However Japan is facing Chinese's geopolitical and geo-economics ambitions (and more recently, South Korean's ones) in South-East Asia and has lost some its influence in the region as China's investment and developmental capacities have increased, rarely failing and difficult to refuse for ASEAN countries. The return to power of the Liberal-Democratic Party and Shinzo Abe in 2012 has meant a renewed interest for the region as the central hub of Japan's regional cooperation policy while supporting ASEAN unity which has been harmed by Chinese numerous and intertwined claims in the South China Sea. Tokyo is in the mist of a strategic rebalancing of its regional policy for South East Asia within a broadened partnership comprised of a post-developmental economic and industrial component, a high-level technological and infrastructures component and a rapidly shifting security component. This panel's intent is twofold: on the one hand, to analyse the territorial significance of South-East Asia for Japan's strategic and diplomatic efforts for the region and, in addition, to gauge the level of geopolitical tensions conveyed by this broadened strategic partnership between Tokyo and ASEAN countries.

 

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Résumé du panel :

Le Japon est devenu au milieu des années 1980 un partenaire économique et stratégique des pays de l'ASEAN, un soutien indispensable à leur essor. Le Japon est cependant confronté depuis quelques années aux ambitions géopolitiques et géoéconomiques de la Chine (et désormais de la Corée du Sud) en Asie du Sud-Est et Tokyo a clairement perdu de son influence dans la région d'autant que les capacités d'investissement et d'aide au développement de la Chine, en forte hausse et rarement défaillantes, sont, pour les pays de l'ASEAN difficiles à refuser. Le retour au pouvoir en 2012 du Parti libéral-démocrate et de Shinzo Abe a renforcé l'intérêt de Tokyo pour la région en tant que plaque tournante pour sa coopération régionale et ce, tout en soutenant l'unité de l'ASEAN, malmenée par son conflit avec Pékin sur les revendications multiples et enchevêtrées en mer de Chine méridionale. Par conséquent, Tokyo planifie ce rééquilibrage stratégique en direction de l'Asie du Sud-Est par le déploiement d'une politique qui fait porter les efforts dans trois directions : un partenariat économique et industriel post-développementaliste, un partenariat technologique et infrastructurel de haut niveau, et enfin, un partenariat sécuritaire en recentrage. Le panel proposé vise à déterminer, d'une part, l'importance des territoires sud-asiatiques dans les stratégies géoéconomiques et diplomatiques déployées par le Japon dans la région, et d'autre part, de mesurer les tensions géopolitiques régionales qu'engendre l'intensification des partenariats stratégiques entre Tokyo et les pays de l'ASEAN.


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