26-28 juin 2017 Paris (France)

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Description de l'atelier / Panel description
Yannan Ding  1@  , Aparajita De  2@  , Yi Ren  3@  , Dev Pathak  4@  , Zhenzhen Yi  5@  , Rajib Nandi  6@  
1 : University of Oxford
2 : University of Delhi
3 : Shanghai Jiao Tong University
4 : South Asian University
5 : East China Normal University
6 : Institute of Social Studies Trust  (ISST)  -  Site web
UG Floor, Core 6A, India Habitat Centre, Lodhi Road, New Delhi 110003 -  Inde

Panel presentation :

City is the place where most of the knowledge is produced, preserved, and disseminated. But it is also made by knowledge. Physical city building requires knowledge, but perhaps more importantly knowledge constitutes what is understood as urbanism. Historically, cities in the non-Western part of the world were greatly influenced by the West as a result of colonization or semi-colonization, so much so that the contemporary urbanism of the later is often used as a point of reference for the former. Many cities in Asia, for instance, bear the footprint of (semi-)colonialism as much in the physical sense as in the conceptualization of urbanism. Universities, medical and engineering institutions, learned societies, etc. are as important as roads, buildings, and parks, to say the least.

And yet, due to the often intangible nature of knowledge, the inherent power relation between it and the city is far from clearly stated, and the elusiveness of which renders it difficult to pinpoint. In this panel we bring together a few case studies to unravel the complexity of (post-)colonial knowledge's impact on city building in Asia. The work of knowledge is analyzed through the study on embodiment of it. As such, we aim to go beyond the critique of the materiality of (post-)colonialism, but dig into the sphere whereby (post-)colonialism is easier to be understood than undo.

 

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Résumé du panel :

La ville est l'endroit où la plupart des savoirs sont produits, conservés et diffusés. Mais la ville est aussi faite par les savoirs. Certe, la ville est construite physiquement par les savoirs, mais plus important, ceux-ci constituent le concept de l'urbanisme. Historiquement, les villes non-occidentale ont été fortement influencées par l'Occident à cause de la colonisation ou de la semi-colonisation, si bien que l'urbanisme des villes occidentales est souvent utilisé comme un point de référence pour les villes asiatiques. Beaucoup de villes en Asie portent l'empreinte de (semi-) colonialisme autant dans le sens physique que dans la conceptualisation de l'urbanisme. Les universités, les institutions médicales et d'ingénierie, les sociétés savantes sont au moins aussi importantes que les routes, les bâtiments et les parcs.

Et pourtant, en raison de la nature souvent intangible des savoirs, la relation inhérente de pouvoir entre savoirs et ville est loin d'être clairement éclairée, le caractère insaisissable la rend difficile à repérer. Dans cet atelier, nous réunissons quelques études de cas pour démêler la complexité de l'impact (post) colonial des savoirs sur la construction de la ville en Asie à travers les différents supports des savoirs. En tant que tel, nous cherchons à aller au-delà de la critique et de l'isolement de la matérialité de (post-) colonialisme afin de creuser dans le domaine où le (post) colonialisme est plus facile à comprendre.


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