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Description de l'atelier / Panel description
Florence Lévy  1@  , Laurence Husson  2@  , Julien Debonneville, Patience Biligha Tolane, Frédéric Roustan, Estelle Miramond@
1 : Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine  (CECMC-CCJ)  -  Website
CNRS : UMR8173, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)
54, Boulevard Raspail - 75006 PARIS -  France
2 : Institut de recherches asiatiques  (IRASIA)  -  Website
Centre national de la recherche scientifique - CNRS (France)

Panel presentation :

Migrations of single women have long been a rare phenomenon. Yet, with the feminization of poverty in the countries of origin and the increase in the demand for specifically female labor in manufacturing or the care sector in destination countries, the number of women migrant workers is increasing. Their autonomy, body and potential sexuality are problematic. Should they be considered particularly vulnerable, exposed to verbal, physical or sexual violence during their migration and, hence, be protected? Or, on the contrary, do they present a threat to the established order of the societies they enter and should they be associated with public health risks (STDs and AIDS) or social depravity, embodied in the figure of the migrant prostitute? How do migrant women manage these altering and depreciating representations? Can they free themselves from these identity assignments which bring them back to their gender or, on the contrary can they decide to take sides and exploit them for their own benefit? The workshop aims to show the complex use of body and sexuality, prostitution or not, as a tool and strategy for survival, social advancement and integration by Asian migrants in Asia, Europe or Africa.

 

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Résumé du panel :

Longtemps les migrations de femmes seules ont été considérées comme inexistantes. Pourtant avec la féminisation de la pauvreté dans les pays d'origine et l'augmentation de la demande de main d'œuvre spécifiquement féminine dans les industries manufacturières ou le secteur du care dans les pays de destination, leur nombre ne cesse d'augmenter. Leur autonomie, leur corps et leur potentielle sexualité posent problème. Doivent-elles être considérées comme particulièrement vulnérables, exposées à des violences verbales, physiques ou sexuelles au cours de leur migration et protégées ? Ou au contraire, représentent-elles une menace pour l'ordre établi des sociétés d'installation et doit on les associer à des risques sanitaires (MST et sida) ou de dépravation sociale, incarnée par la figure de la prostituée migrante ? Comment les femmes migrantes gèrent elles ces représentations altérisantes et dépréciatives ? Peuvent-elles s'affranchir de ses assignations identitaires qui les ramènent à leur genre ou au contraire décident-elles d'en prendre leur parti et de les exploiter à leur profit ? L'atelier souhaite montrer le complexe usage du corps et de la sexualité, prostitutionnelle ou non, comme outil et stratégie de survie, d'ascension sociale et d'intégration par des migrantes asiatiques en Asie, en Europe ou en Afrique.


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